Mon ombre et moi

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Nivel 5

Les expressions imagées de la langue française

Donner sa langue au chat : renoncer à deviner, à trouver la solution


On ne trouve cette expression qu'au XIXè siècle ; mais jeter sa langue aux chiens est dans Mme de Sévigné. Cette expression est à rapprocher de n'être pas bon à jeter aux chiens, «ne rien valoir», qu'emploie aussi Madame de Sévigné.

Pourquoi jeter est-il devenu donner alors que au chat se substituait aux chiens ? L'expression régionaleabandonner sa part aux chats peut servir d'exemple pour un transfert analogue. Surtout, le chat est évoqué à propos de «confidences». Mettre quelque chose dans l'oreille du chat (George Sand, dans La Petite Fadette), c'est «oublier». Mais ce chat qui garde les secrets est aussi considéré comme un bavard. Ai manjatlago de cat (j'ai mangé la langue du chat) se dit dans le Gard pour «je ne peux pas tenir ma langue» (Rolland). Donner sa langue au chat pourrait donc être à la fois « jeter l'organe de la parole, devenu inutile» et «le confier au chat, animal plein de connaissance».

© 2009
- Illustration : Zelda Zonk
- Définitions extraites du Dictionnaire d'expressions et locutions, d'Alain Rey et de Sophie Chantreau 






Raconter des salades, des histoires, des mensonges

Locution familière : "Vendre sa salade" : chercher à convaincre, à soumettre un projet, à faire adopter un point de vue. Souvent utilisée au pluriel pour histoires, mensonges. Pas de salades !
Il «ne passe pas son temps à raconter des salades comme les autres, juste pour se faire valoir».
(Le Clézio)
C'est toujours la même salade, la même histoire.

© 2009
- Illustration : Zelda Zonk
- Définitions extraites du Petit Robert de la langue française
 






Être lessivé, épuisé, très fatigué

Sens figuré apparu en 1866. Langage familier signifiant "Dépouiller (son adversaire au jeu)".
Voir aussi : nettoyer, rincer. Éliminer d'une compétition, d'un poste. Il s'est fait lessiver en moins de deux. Par extension : être lessivé, épuisé, très fatigué.

© 2009
- Illustration : Zelda Zonk
- Définitions extraites du Petit Robert de la langue française 






Rentrer dans sa coquille : se replier sur soi
Rentrer, rester… dans sa coquille « se renfermer dans l'isolement, l'inaction ». Au XVIIe siècle, rentrer dans sa coquille signifiait plus précisément « se retirer d'une entreprise téméraire » (Wartburg). Comme dans l'expression antonyme sortir de sa coquille (fin XVIIe s.), la métaphore s'appuie sur le comportement de l'escargot et d'animaux similaires.

© 2009
- Illustration : Zelda Zonk 
- Définitions extraites du Dictionnaire d'expressions et locutions, d'Alain Rey et de Sophie Chantreau  





Casser les pieds de quelqu'un : ennuyer, importuner quelqu'un
On attendrait plutôt écraser ; dans cette locution d'origine argotique (1890, in Esnault), pied estl'équivalent  euphémistique d'autres termes dont l'association avec casser est nettement plus claire, (casser le cul, etc.). En outre, le pied, en argot c'est la «part». Or de la part ou parties, le jeu de mot est aisé.

«Je veux pas te voir fiche le camp vous me cassez les pieds vous tous les mioches va-t-en qu'est-ce que tu as à me suivre partout ?» (T. Duvert, Paysage de la fantaisie, p. 192)

© 2009
- Illustration : Zelda Zonk 
- Définitions extraites du Dictionnaire d'expressions et locutions, d'Alain Rey et de Sophie Chantreau  




Avoir la tête dans les nuages : être distrait; se perdre dans des rêveries confuses
Être dans les nuages : « être distrait » -> DANS LA LUNE.  La position en hauteur et la matière nébuleuse exprimant la perte de contact avec le réel, symbolisé par le sol terrestre (cf. Les Pieds sur terre). Variante récente : être, marcher, vivre sur un (son) nuage. 

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- Illustration : Zelda Zonk 
- Définitions extraites du Dictionnaire d'expressions et locutions, d'Alain Rey et de Sophie Chantreau  






Poser un lapin : faire attendre quelqu'un en ne venant pas à un rendez-vous
[Cette locution] a signifié aussi partir sans payer. Selon la chronologie établie par Esnault (Dictionnaire des argots), l'expression veut dire en 1880 «ne pas rétribuer les faveurs d'une fille», un lapin étant un paiement éludé (milieu du XIX siècle.), d'après un effet de sens analogue à celui qui produit lapin«voyageur clandestin» (voyager en lapin). À rapprocher de payer en monnaie de singe, de l'espagnolhacer un mico  «faire un singe = manquer un rendez-vous» de l'ancienne locution payer en chats et en rats, et, en ce qui concerne notre animal de l'expression francomtoise faire un lièvre «prendre un objet à ses parents pour le vendre» (le point commun est le «vol , mais le lapin est «un refus de payer»).

«Le grand plaisir de ces spécialistes [les floueurs] consiste à promettre monts et merveilles aux femmes galantes et se retirer sans laisser aucune espèce de rémunération. Cette façon de procurer du plaisir s'appelle : poser un lapin.» p. 149 (G. Macé, ancien chef du service de la Sûreté, Mes lundis en prison)
«La dame expliquait qu'on lui avait posé un lapin furieux, et le bijoutier allait déposer à son tour une plainte en escroquerie.» (Goron, L'Amour à Paris, t. II. p. 644)
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- Illustration : Zelda Zonk
- Définitions extraites du Dictionnaire d'expressions et locutions, d'Alain Rey et de Sophie Chantreau 

Nivel 1

 Papa et moi





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Le reblochon de Savoie.  Le fromage qu'on partage